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Partagez votre histoireEt bien voilà… mon cher papa ! C’est ici, tout près de chez toi, que se termine l’aventure… parce que ce fut une vraie aventure. Tout commence en 1943, lorsque tu deviens le premier enfant de Louis Lefebvre et Françoise Masurel. Atteint d’une grave maladie, c’est un soldat anglais qui te sauve avec la pénicilline. Tu te relèves de cette épreuve. Élevé dans le confort d’une famille aisée, tu traverses ta jeunesse dans le Nord, entre Roubaix, dans cette magnifique maison du boulevard de Paris, et la belle propriété familiale de Mondicourt. C’est l’insouciance chez les Lefebvre… mais les premiers vents contraires se font sentir. En 1966, c’est le mariage atypique aux États-Unis avec Sabine Degruson. Le temps de l’insouciance touche à sa fin, mais tu ne le sais pas encore. Tu conduis tes plus belles voitures - voyages en DC7 -et dors au Moritz avec vue sur Central Park. Le retour en France sera difficile, le textile du Nord est frappé par une crise existentielle… c’est alors la chute des Lefebvre et de tout leur monde. La chute est financière mais aussi sociale ! Ce n’est jamais facile d’être déclassé. Tu te relèves de cette épreuve. Il vaut mieux partir. Alors, sans diplôme majeur hormis ton CAP en textile… tu te diriges vers Lyon pour commencer une nouvelle vie. C’est muni d’une voiture que tu parcours toute l’Europe pour trouver des acheteurs et des fournisseurs. Tu es le Jack Kerouac des routes européennes. Plusieurs expériences professionnelles à ton actif - dont Boussac, qui se terminera péniblement - te permettent d’aller « all in » dans une nouvelle aventure. Entre-temps, Delphine et Damien sont nés. Un premier puis un deuxième bateau avec tes amis les Thellier te permettent de t’évader chaque été, car c’est en mer que tu aimes être ! La voile t’a appris à regarder loin devant. On se souvient tous combien il était fascinant de te voir regarder au loin. Tu embarques tout le monde sur le bateau…des cousins les « Cappoen » aux « Olivier » et de nombreux amis. C’était magique ces étés en bateau même lorsque l’on a failli chavirer à Bregançon car nous avions mis l’encre trop proche de la plage. Début 80, tu inventes le rideau de douche lavable, avec l’idée de génie de vendre ce produit par correspondance en envoyant une lettre aux hôteliers… c’est une révolution dans le monde de l’hôtellerie ! C’est le début d’Aquatiss. Les années s’enchaînent et comme dans toute entreprise… des bonnes et des moins bonnes, jusqu’en 1988 où c’est le dépôt de bilan. Je me souviendrai toute ma vie de la « valse des meubles », quand vous avez vidé la maison avant que les huissiers n’arrivent le lendemain. Pour moi, ce fut un marqueur ! A partir de ce jour-là, je n’ai plus jamais été le même, j’y ai puisé l’envie de tout renverser… je passe de dernier de classe à troisième ! Je le fais pour ne plus être un souci pour vous. Tu te relèves de ce défi avec des amis qui vous donnent un coup de main (Denis Lerailler, Jacques Mercier et Jean-Pierre Conseil). Pas à pas, vous allez relancer la compagnie. Mais ce seront des années difficiles… on sent qu’il y a moins d’argent dans la famille… plus de bateau, plus vraiment de vacances, on fait attention sauf peut-être pour les voitures ! Mais petit à petit, vous allez rebâtir Aquatiss rebaptisé ADH, et il faudra l’intervention de Delphine pour reprendre le contrôle des opérations et sauver l’entreprise. La cohabitation est douloureuse, et c’est bien compréhensible. Ton héritage est encore là, puisque Hotel Megastore est devenue une belle entreprise que Delphine a su pérenniser. On a tous de l’estime pour toi et maman, pour avoir lancé une compagnie avec rien. Pas de fonds d’investissement pour vous aider, pas d’argent des autres ! Tu l’as fait avec tes tripes. Bravo à vous deux. Entre-temps, la famille s’est agrandie et réunie avec Amaury, Baptiste, Gabrielle, Louis, Alexis, Marion, David et Karine. De mon côté, j’ai quitté le 24 août 1995 dans un train à Perrache en direction de CDG puis Montréal. Le train et moi, on a quitté… et toi, tu es resté sur le quai ! Cette image, je l’ai en tête tous les jours. Quel plaisir Karine et moi avons eu de vous avoir au Québec… Je me souviens de ton premier voyage où tu es venu dans mon appart… pas de meubles, juste un matelas par terre. Mais malgré les ennuis, vous m’avez payé toutes mes études. J’en suis tellement reconnaissant. Mille mercis encore. Merci d’avoir pris soin des enfants les étés lorsqu’ils étaient petits… ils en gardent de grands souvenirs. Et puis, il y a eu le grand safari que vous nous avez offert avec tout le monde (bravo pour l’initiative). Pour terminer, Louis a un côté entrepreneur comme toi, Alexis est amateur de belles voitures (on sait d'où cela vient) et Marion est spécialiste de géopolitique un peu comme toi dans le suivi des conflits actuels ! Quelle aventure, que de défis relevés, quelle résilience… Bravo mon papa… que ce soit à la voile ou dans les affaires… Il faut toujours regarder au loin !
Coucou papa, Je reste vraiment impressionnée que tu aies été encore capable même dans les moments où tu n’étais pas encore sous morphine de faire de l’humour, d’être serein et très clair dans ta tête sur le fait que le livre de ta vie arrivait à sa fin. C’est tellement rude… et on a tant de peine à réaliser que tu ne seras plus. En tous cas tu peux être fier de tout ce que tu as fait pour nous… si on va bien c’est grâce à vous deux, toi et maman, à tous les beaux moments que nous avons passés en famille : les étés à Brégançon à jouer les Robinson Crusoë dans ces 450 hectares de nature où nous retrouvions chaque été les cousins et les amis, les journées entières passées sur notre dériveur puis sur le maxi, les anniversaires, les fêtes de Noël, les grands restaurants pour marquer les grandes étapes de mes enfants, le magnifique voyage en Tanzanie pour vos 50 ans de mariage, les we à droite et à gauche chaque année…et tous les moments passés ensemble à Chasselay ou Méribel. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir des parents et des grands parents comme vous. Et vous m’avez tellement aidée quand j’ai été seule : mes enfants avaient un chauffeur chaque fois que tu savais que cela m’aidait… et il parait même, j’ai appris ces derniers jours, que tu glissais de petits billets dans les poches de mes enfants ! Je comprends mieux pourquoi ils préféraient être conduits par toi ! Tu as fait des centaines de kms en conduite accompagnée avec les enfants, restant stoïque alors que moi j’avais les pieds qui traversaient le plancher et que cette conduite accompagnée me stressait vraiment. Tu leur as appris à faire du ski à l’altiport de Méribel avec une patience incroyable. Et la récompense du déjeuner au restaurant était, dixit les enfants, le meilleur moment de la journée! Tous ces moments partagés les ont construits, vous les avez entourés, toujours bien reçus, tout en étant exigeants et cette cohérence entre nos différents messages les a aidés à bien se construire et à surmonter le tsunami qu’a été le départ soudain de leur père. Ils étaient en pleine adolescence et tu m’as alors donné un conseil : c’est maintenant ou jamais que tu dois être présente et vigilante… cela ne m’a pas vraiment rassurée, j’avoue ! Visiblement tu avais fait les 400 coups à l’adolescence… et cela m’a mis encore un peu plus de pression. Mais tu avais raison…il était indispensable d’être là. Et nous avons multiplié les voyages : le Tour de France avec deux américains, La République Dominicaine, La Réunion… pour que la vie de famille et les liens soient là malgré le départ de leur père. J’imagine que tu as du ces derniers jours repenser à tous les moments de ta vie… et quelle vie bien remplie et pas linéaire ! Que d’aventures professionnelles… Que de choses à raconter : nos itinérances et aventures multiples en bateau, le voyage que nous avions faits dans les capitales de l’Est juste après la chute du mur de Berlin, les lacs italiens où vous nous aviez emmenés, les web en Ardèche ou dans le nord …. Rien ne te faisait peur, tu aimais bouger ! Ces derniers jours les cousins du nord sont te voir, Maxence, ton filleul, tes petits enfants du Canada aussi, tes fidèles copains t’ont appelé avec courage plusieurs fois ces derniers jours… ta chambre n’a pas désemplie… c’est dire comme tu les as marqués. Toujours positif, toujours persuadé qu’il y aurait une solution… tu as toujours réussi à déjouer le sort : ton énergie, ta force de caractère et ton optimisme étaient infaillibles. Comme quoi le mental c’est juste énorme puisque tu démontrais chaque fois qu’on devait ne rien lâcher et que tu finissais toujours par t’en sortir ! Et tu nous as tant donné le goût des belles choses : les voyages et les langues, le ski, la voile, l’entreprenariat, l’immobilier, les belles vues… Tu ne te laissais jamais marcher sur les pieds quitte à prendre quelques coups mais tu étais courageux et tu nous a montré qu’il fallait l’être, toujours ! Maman disait que dans une précédente vie tu devais avoir été gendarme :) mais tu as été en tous cas un entrepreneur étonnant, à l’audace incroyable pour avoir démarré Hotel Megastore dans votre garage sans aucun filet de sécurité ! C’est grâce à toi, et même si nos années communes ont été si compliquées, que j’ai découvert ton métier d’entrepreneur qui me plaît tant. J’en ai vraiment « bavé », j’ai cherché un autre mot plus élégant, en vain. Tout nous opposait, cela a été sans doute aussi difficile pour toi et maman que pour moi. Ensuite, je me suis particulièrement épanouie professionnellement et je suis heureuse que vous ayez travaillé toutes ces années pour que votre retraite soit confortable. Je suis heureuse aussi que nous ayons réussi à retrouver de bonnes relations ces 15 dernières années grâce à une médiation avec une psychologue…Comme quoi la vie est toujours pleine de surprises, le tout est de ne savoir conserver souvenir que des bonnes surprises et de retenir les leçons de ces expériences… Et c’est grâce à Hotel Megastore, David nous l’a rappelé, et donc à vous, que j’ai rencontré en plus l’homme de ma vie ! Quelle plus belle récompense ! Alors merci de m’avoir transmis le virus et m’avoir donné la possibilité de racheter votre entreprise. Nous sommes heureux, David et moi, enfin je crois, :) d’avoir jusque-là réussi à poursuivre ton rêve d’entreprise. Je me réjouissais de faire une petite inauguration de notre relooking extérieur mais les architectes ont été plus doué dans le design du projet que dans son exécution. C’est maman qui sera à l’honneur dans quelques semaines et te représenteras à cette occasion. Tu as aussi toutes les pensées d’un autre entrepreneur, mon ancien associé, Éric Clauzel, qui avait aussi beaucoup d’estime pour ce que tu avais entrepris et a aussi largement contribué à faire grandir Hôtel Megastore. Toute ta vie tu as regretté de n’avoir pas fait d’études et tu nous en as encore parlé à la clinique. Tu as pris soin de ne pas nous laisser reproduire la même erreur, de nous mettre dans des écoles primaires et secondaires de bon niveau et d’être inflexible sur ce point. Tu nous as répété maintes fois qu’il était essentiel d’avoir de bonnes notes, de parler les langues, d’être en tête de classe …. La méthode Coué a fonctionné et tu étais très fier que tes petits enfants intègrent de grandes écoles et fassent encore mieux que nous. Tu avais aussi vu les difficultés de démarrer sa vie professionnelle dans l’entreprise familiale et tu n’as eu de cesse de nous dire d’aller « travailler au moins 10 ans chez les autres pour « apprendre » avant de peut-être un jour vouloir rejoindre votre entreprise. C’était un excellent conseil. Je l’ai vu quand je suis arrivée chez vous où malgré un joli job à Paris les uns et les autres me faisaient sentir que je n’étais là que parce que la fille de…et que c’était beaucoup plus cool avec toi… Ces conseils ont été à posteriori très judicieux et j’espère qu’ils perdureront dans la famille. Tout cela pour dire qu’un peu de toi va continuer à vivre en chacun de nous car tes conseils, ta personnalité, les expériences vécues ensemble nous ont marquées. Merci pour tout ce que tu as fait, pour moi, pour mes enfants. Je sais combien votre présence à mes côtés toutes ces années a été précieuse.
Papy, Si ça ne te dérange pas, j’adorerais que nous nous replongions ensemble dans l’un de nos déjeuners — simples, mais toujours agréables — que nous avions l’habitude d’organiser avec Mamy ces dernières années. Je t’appelais 2 ou 3 jours avant mon arrivée, pour savoir si c’était jouable pour Mamy et toi de me recevoir. Tu commençais toujours ta réponse par, je cite : « Laisse-moi regarder dans mon calendrier… », et bien souvent, elle se terminait par : « C’est bon, nous n’avons rien. Je note ta venue, nous t’attendons avec grand plaisir… Et si tu as besoin que je vienne te chercher quelque part, tu me le dis. » Le jour J, à mon arrivée, tu sortais devant la maison, et en m’ouvrant la porte, tu me lançais un « Salut chef ! »… Tout en vérifiant d’un coin de l’œil que mes quatre pneus ne dépassaient pas sur l’allée commune du lotissement...ton sens du détail. Je passais la porte, et bien souvent, je pouvais deviner à l’odeur le plat que Mamy cuisinait. Mamy se chargeait de la grande majorité du repas, et toi, Papy, tu étais toujours très fier d’apporter les frites — parfaitement cuites — un art que tu maîtrisais à la perfection après toute ces années. Parfois, nous évoquions vos souvenirs communs avec Mamy, ou alors tes histoires à l’armée, tes périples en Europe pour Aquatisse et tes voyages en bateau… Ça nous arrivait aussi, de temps en temps, de parler de notre enfance, et des moments que nous avons partagés ensemble: les mardis soirs chez vous, les pleures de Gabrielle en guise de mécanisme de défense, les quelques roustes que nous avons pris… L’un de mes souvenirs préférés reste la semaine passée à Méribel, à apprendre à skier avec toi. Un des objectifs que maman t’avait probablement confié… et que tu as bien plus qu’atteint. Comme à ton habitude, tu as pris le problème de manière très simple : Tu t’es dit qu’en nous faisant faire 70 fois la piste de l’altiport en une semaine, nous saurions probablement skier. Et c’est exactement ce que nous avons fait. Je me souviens t’avoir suivi, avec Amaury, enchaînant les longs virages pendant cinq jours d’affilée, sur une seule et même piste…tous les jours en skiant derrière toi, nous écoutions tes commentaires sur la position du corps, la prise d’information avant de tourner et l’orientation des skis. Après quelques jours, skier est devenu complément naturel, le plus dur pour moi n’était pas de descendre la piste sans m’arrêter… Mais bien d’arriver les midis, jusqu’à la table du restaurant de Coco, l’assiette pleine, après avoir traversé la terrasse glissante en chaussures de ski. Pas une mince affaire. Plus d’une fois tu as dû me payer 2 repas cette semaine là…. Le lundi d’après, Amaury et moi étions inscrits aux cours pour passer notre première étoile. Après seulement un après-midi, les moniteurs nous ont gentiment prié de nous rendre directement dans le cours pour passer la deuxième étoile. À ce jour et probablement à vie — grâce à toi papy — c’est la seule classe que nous avons sauté. Je trouve que cette histoire résume plutôt bien ton état d’esprit : toujours positif, simple et efficace. Chez toi un problème a toujours été égal une solution. C’est ce que je veux retenir de mon papy, en plus de tous les bons moments que nous avons partagés. Avec Mamy, vous nous avez offert une maman incroyable, un super tonton et de nombreux très bons souvenirs. Je te remercie sincèrement tout en étant certain que ce n’est pas fini et que tu continueras à nous accompagner dans deux nombreuses étapes. Merci pour tout et à bientôt Papy.

Et bien voilà… mon cher papa ! C’est ici, tout près de chez toi, que se termine l’aventure… parce que ce fut une vraie aventure. Tout avait commencé en 1943, lorsque tu deviens le premier enfant de Louis Lefebvre et Françoise Masurel. Atteint d’une grave maladie, c’est un soldat anglais qui te sauva avec la pénicilline. Tu te relèves de cette épreuve. Élevé dans le confort d’une famille aisée, tu traverses ta jeunesse dans le Nord, entre Roubaix, dans cette magnifique maison du boulevard de Paris, et la belle propriété familiale de Mondicourt. C’est l’insouciance chez les Lefebvre… mais les premiers vents contraires se font sentir. En 1966, c’est le mariage atypique aux États-Unis avec Sabine Degruson. Le temps de l’insouciance touche à sa fin, mais tu ne le sais pas encore. Tu conduis tes plus belles voitures, voyages en DC7 et dors au Moritz avec vue sur Central Park. Le retour en France sera difficile, le textile du Nord est frappé par une crise existentielle… c’est alors la chute des Lefebvre et de tout leur monde. La chute est financière mais aussi sociale ! Ce n’est jamais facile d’être déclassé. Tu te relèves de cette épreuve. Il vaut mieux partir. Alors, sans diplôme majeur, hormis ton CAP en textile… tu te diriges vers Lyon pour commencer une nouvelle vie. C’est muni d’une voiture que tu parcours toute l’Europe pour trouver des acheteurs et des fournisseurs. Tu es le Jack Kerouac des routes européennes. Plusieurs expériences professionnelles à ton actif, dont Boussac, qui se terminera péniblement mais te permettent d’aller au « all in » dans une nouvelle aventure. Entre-temps, Delphine et Damien sont nés. Un premier puis un deuxième bateau avec tes amis les Thelliers te permettent de t’évader chaque été, car c’est en mer que tu aimes être ! La voile t’a appris à regarder loin devant. On se souvient tous combien il était fascinant de te voir regarder au loin. Tu embarques tout le monde sur le bateau…des cousins les « Cappoen » au « Olivier » et de nombreux amis. C’était magique ces étés en bateau même lorsque l’on a failli chavirer à Brégançon car nous avions mis l’encre trop proche de la plage. Début 80, tu inventes le rideau de douche lavable, avec l’idée de génie de vendre ce produit par correspondance en envoyant une lettre aux hôteliers… c’est une révolution dans le monde de l’hôtellerie ! C’est le début d’Aquatiss. Les années s’enchaînent, comme dans toute entreprise… des bonnes et des moins bonnes, jusqu’en 1988 où c’est le dépôt de bilan. Je me souviendrai toute ma vie de la « valse des meubles », quand vous avez vidé la maison avant que les huissiers n’arrivent le lendemain. Pour moi, ce fut un marqueur ! Ce jour-là, je n’ai plus jamais été le même, j’y ai puisé l’envie de tout renverser… je passe de dernier de classe à troisième ! Je le fais aussi pour ne plus être un souci pour vous. Tu te relèves de ce défi avec des amis qui vous donnent un coup de main (Denis Lerailler, Jacques Mercier et Jean-Pierre Conseil). Pas à pas, vous allez repartir la compagnie. Mais ce seront des années difficiles… on sent qu’il y a moins d’argent dans la famille… plus de bateau, plus vraiment de vacances, on fait attention sauf peut-être pour les voitures ! Mais petit à petit, vous allez rebâtir Aquatiss rebaptisé ADH, et il faudra l’intervention de Delphine pour reprendre le contrôle des opérations et sauver l’entreprise. La cohabitation est douloureuse, et c’est bien compréhensible. Ton héritage est encore là, puisque Hotel Megastore est devenue une belle entreprise que Delphine a su pérenniser. On a tous de l’estime pour toi et maman, pour avoir lancé une compagnie avec rien. Pas de fonds d’investissement pour vous aider, pas d’argent des autres ! Tu l’as fait avec tes tripes. Bravo à vous deux. Entre-temps, la famille s’est agrandie et réunie avec Amaury, Baptiste, Gabrielle, Louis, Alexis, Marion, David et Karine. Moi, entre-temps, j’ai quitté le 24 août 1995 dans un train à Perrache en direction de CDG puis Montréal. Le train et moi, on a quitté… et toi, tu es resté sur le quai ! Cette image, je l’ai en tête tous les jours. Quel plaisir Karine et moi avons eu de vous avoir au Québec… Je me souviens de ton premier voyage où tu es venu dans mon appart… pas de meubles, juste un matelas par terre. Mais malgré les ennuis, vous m’avez payé toutes mes études. J’en suis tellement reconnaissant. Mille mercis encore. Merci d’avoir pris soin des enfants les étés lorsqu’ils étaient petits…ils en gardent de grands souvenirs. Et puis, il y a eu le grand safari que vous nous avez offert avec tout le monde (bravo pour l’initiative). Pour terminer, Louis a un côté entrepreneur comme toi, Alexis est amateur de belles voitures (on sait d'où cela vient) et Marion est spécialiste en géopolitique un peu comme toi dans le suivi des conflits actuels ! Quelle aventure, que de défis relevés, quelle résilience… Bravo mon papa… que ce soit à la voile ou dans les affaires… Il faut toujours regarder au loin !
Que ce soit à la voile ou dans les affaires… Il faut toujours regarder au loin !

Réveillon 24/25, last minute mais que de bons moments.

Papa aimait beaucoup les fêtes de famille et cette cousinade en avril le réjouissait ! Souvenir d’un déjeuner bien agréable et d un we très sympa dans ch’nord !

lly a 25 ans, en décembre 1999, ces deux tempêtes exceptionnelles ravageaient la France l'une après l'autre. La première, baptisée Lothar, a frappé les régions de la moitié, nord le 2 6 décembre 1999, et la seconde, Martin, a balayé la moitié sud du territoire le 27 déc.2024. Nous sommes venus passés Noël avec vous au bois dieu, Amaury était encore bien petit et vous nous avez reçus chaleureusement comme toujours vous savez le faire. Je garde en mémoire des grandes discussions entre Maurice , Bernard et Loulou. Nous sommes vite répartis avec la tempête qui nous poussait sur l'autoroute. Nous sommes de tout cœur avec vous et vous embrassons bien fort. Nos pensées vous accompagnent. Nicole et Sophie
Bonjour Maurice, Je suis Sans, l’ami de Gabrielle, je viens du Kazakhstan. J’ai eu la chance de te rencontrer, toi et ta femme, pendant mon séjour à Lyon. Je me souviens de votre accueil, de vos sourires, de cette atmosphère chaleureuse dans la maison. Merci de m’avoir fait sentir comme chez moi. Je pense à vous deux avec respect et affection.

Mon oncle Qui m’a fait débuter comme mannequin 😉 très très jeune pour des couvertures ! Je ne retrouve pas la photo mais je pense ne pas être la seule à m’en souvenir 🥰
Maurice C’est Breg C’est le jas le camping la maison de pêche C’est le tutu chez lulu (la grosse …) C’est le bateau les îles C’est cet endroit incroyable où l’on passait l’été entre nous heureux insouciants loin du monde Mais Maurice pour nous ses neveux et nièce C’est L’oncle incroyable qui joue avec nous qui nous poursuit dans l’eau comme un requin qui fait chavirer nos petits bateaux C’est l’oncle qui se baigne tout nu qui accroche son maillot bleu à boucle à une pierre et part nager….pierre qu’on cherchait pour voler ce maillot de bain Personne d’autre n’a eu ce rôle pour nous et cette joie que tu nous a apportée est encore la










Je suis fier de faire perdurer la lignée des Lefebvre avec un modèle comme toi.
« À la dernière étape de la vie, notre richesse ne se mesure pas à ce que nous avons accumulé, mais à tout ce que nous avons su donner. » Je garderai précieusement en mémoire ces étés passés chez toi et Mami, quand nous étions enfants... Les séjours à Brégançon, notre escapade en Bretagne, les glaces improvisées, les parties de tennis à Boisdieu... Autant de souvenirs qui reflètent, parmi tant d'autres, ta générosité sans et celle de Mami, par la même occasion. Ces derniers jours ont mis en lumière à quel point tu as marqué ceux qui ont eu la chance de croiser ta route. Ton influence continue de vivre en chacun de nous.
Je t’aime mon papa. damien
Aujourd’hui petit note sur notre dégustation de GIN à Montréal lors de ta dernière visite en 2023. C’était sympa ! Je me souviens de ta première visite en mars 1996 dans mon appartement sans meuble et où je dormais par terre. Cela t’avait marqué. Tu l’as encore mentionné dans les derniers jours. Bisous ton fils Damien.

Avec Jérôme on voudrait te dire merci pour ta gentillesse ton sourire et comme des grands parents de nos enfants à Montréal! Jérôme n'a jamais eu la chance de voir ses parents ta ici et de vous voir c’était j. Vrai cadeau! Toujours souriant courageux et engagé! Gros bisous
Je me souviendrai toujours Maurice de ton sourire, de ton regard au loin quand on naviguait, de ton respect pour la mer et comment tu nous as appris à la respecter et ne jamais rien jeter dedans! Tu nous jetais à l’eau pour récupérer nos déchets!! Hahah! des soirées sur la mac sea ou on était tous les 10 collés serrés, les retours de feu d’artificière a Bregancon la nuit, vos sorties avec les parents, des retrouvailles en Corse et à Montréal! Serieux, le Mac sea aurait pu s’appeler les copains d’abord! Merci les amis car Maurice c’est aussi Sabine!




Te souviens-tu, Maurice, la fin de nos vacances sur le "Mac Sea" nous ramenions le bateau, à la fin de nos vacances pour vos vacances. Un coup de vent forcé 8, au Cap Taillat, nous avons demâté, vos vacances "à l'eau" et gâchées. Pas un mot plus haut que l'autre, pas une réflexion désagréable de votre part, alors qu'un mouvement d'humeur aurait été normal, rien, et en prime : tes vacances à réparer le bateau. D'ailleurs en bientôt 60 ans d'amitié, il n'y a jamais eu un mot plus haut que l'autre. Chapeau bas capitaine !


Tu as fait les 400 coups avec mon père ! Il a même vendu tes cravates allemandes il y a fort longtemps, vous aviez 19 ans ! Tu sais que tu es plus qu’un copain d’enfance pour lui, tu es un frère. Merci pour ta longue et indéfectible amitié . Je t’embrasse bien affectueusement, Arnaud
Mon cher Papi, Toi qui m’as transmis ta passion pour les voitures… Mille millions de mille sabords ! :) Tu ne pourras pas voir ma première voiture. Je n’oublierai jamais tous les bons moments passés avec toi, de ces étés passés passés en France, de tes venues chez nous au Canada, à la Tanzanie, et notre petit voyage à Munich. Merci pour tous ces beaux souvenirs. Je t’aime Papi, tu seras à jamais dans ma mémoire et mes enfants (tes petits enfants) entendront parler de toi. ❤️ Alexis



Sabine et Maurice , indissociables de nos vacances à Bregançon , souvenir de mes premières nuits de camping où nous adorions dormir à tour de rôle sous la tente , naturisme … le rire propre à Maurice et son amour des voitures allemandes ! Leur acceuil toujours chaleureux à Lyon , sur la route des vacances , (en R5 marron) . Que de bons souvenirs !!! Merci Delphine . Vous embrassons tous bien fort .

Malgré la distance avec ta petite fille canadienne, celle-ci n'oubliera jamais tous les moments passés avec toi. Les vacances d'été, vos venues à Montréal, la Tanzanie, la voile dans le sud de la France... À travers tous ces souvenirs de toi Papy, je retiens que tu es un grand-père formidablement optimiste, bienveillant et curieux. Un vrai modèle pour moi. Je t'aime très fort.

